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Ce savoir-faire de murailler et cette technique de maçonnerie en pierre sèche bénéficient à ce jour de 4 reconnaissances = 2 nationales + 2 internationales fruits d'une démarche de filière née en Vaucluse, dynamique d'un collectif de professionnels de différentes disciplines et de différents départements, qui fut coordonnée par la Chambre de métiers et de l'artisanat (membre co-fondateur de la FFPPS) entre 1999 et 2017.
En juillet 2010, murailler est reconnu métier rare, inscrit à l'inventaire national du Patrimoine culturel immatériel (PCI) par le Ministère de la Culture.
Voir le Rapport du Sénat sur le PCI
Le 24 décembre 2015, l'Arrêté désigne murailler, spécialité de maçon du patrimoine dans la Liste nationale des métiers d'art relative à la qualification artisanale et au Répertoire des Métiers (cf.Journal Officiel n°0026 du 31 janvier 2016 texte n° 48). Cette liste est établie conjointement par le Ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, la Ministre de la culture et de la communication et la Secrétaire d'Etat chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire.
Le 28 novembre 2018, la Comission intergouvernementale de l'Unesco inscrit l'élément "L'art de la construction en pierre sèche : savoir-faire et techniques" sur la Liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette candidature a rassemblé une communauté de 8 pays - Croatie, Chypre, Espagne, France, Grèce, Italie, Slovénie, Suisse - et bientôt 5 autres vont la rejoindre Andorre, Autriche, Belgique, Irlande, Luxembourg
Le 7 mai 2019 au Conseil de l'Europe, les conclusions du rapport La pierre sèche dans le paysage, ancestrale et innovante pour des territoires durables - Réflexions sur les paysages de demain - sont adoptées par la Convention du Conseil de l'Europe pour le paysage (40 pays signataires).
Légende photo : Claire Cornu au Conseil de l'Europe - Didier Respaud-Bouny