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En 2018, l’élément "L'art de la construction en pierre sèche : savoir-faire et techniques" est inscrit à la liste du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) de l’UNESCO. Le dossier, transnational, a été déposé par la Société scientifique internationale pour l'étude pluridisciplinaire de la pierre sèche (SPS). La FFPPS, adhérente à la SPS et à l’association France PCI, regroupe les éléments français inscrits à l’UNESCO.
A ce titre, il incombe à la FFPPS de travailler au Plan de sauvegarde de l’élément, pour sa partie française.
L'art de la construction en pierre sèche est d'abord un patrimoine "vivant". Cela signifie que la viabilité du patrimoine culturel immatériel est maintenue par la pratique continue des communautés, des groupes ou des individus qui sont les intendants du PCI.
Le patrimoine est synonyme d'identité ou de mémoire. En effet, il est avant tout perçu par les sociétés comme un repère, face à un monde toujours plus moderne. Il peut jouer un rôle unificateur et tend à effacer les frontières entre les hommes, par l'extension de sa protection au niveau universel. Le patrimoine appartient à tous, il est une propriété commune morale.
Pour la pierre sèche, la transmission du savoir-faire dans un cercle restreint ou strictement familial a permis de perpétuer une forme de tradition et de la faire évoluer aujourd'hui.
Les détenteurs du savoir-faire sont les communautés, groupes et individus. Assurer la participation de la communauté avec l'inclusion la plus large de toutes ses différentes composantes est un élément clé pour identifier, reproduire, recréer et sauvegarder le patrimoine vivant.
La pratique n'est pas figée dans le temps. C'est par la créativité que les communautés et les collectivités inventent leur propre culture des pratiques, parfois en adoptant celles des autres mais en les adaptant toujours, en transformant certains éléments, en ajoutant des couches de sens pour faire leur propre impression sur ce qu'ils jugent être importants pour leurs cultures, recréer et savegarder leur savoir-faire.
La sauvegarde fait référence à toutes les mesures de protection qui assurent la viabilité et donc la vitalité du patrimoine culturel immatériel.
La transmission est l'un des éléments fondamentaux pour assurer la viabilité de la culture immatérielle héritage. Sans processus de transmission, il ne peut pas être transmis d'une génération à l'autre à l'autre. Par exemple, les connaissances et les techniques agricoles ont été transmis de père en fils en semant ensemble une saison après l'autre.
Le patrimoine immatériel a d'énormes contributions à apporter au développement durable : comprendre la relation à la nature et à l’environnement, guérir et prendre soin les uns des autres, renforcer des liens sociaux, etc.
Ce savoir-faire a été reconnu par de nombreux États : Croatie, Chypre, Espagne, France, Grèce, Italie, Slovénie et Suisse.
En 2023, de nouveaux pays souhaitent rejoindre ces États à l’origine de cette inscription : Andorre, Autriche, Belgique, Irlande et Luxembourg.
Au sein de la délégation à l’inspection, à la recherche et à l’innovation, le département de la recherche, de la valorisation et du patrimoine culturel immatériel coordonne la mise en oeuvre de la convention internationale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée à Paris le 17 octobre 2003. Le département participe notamment à la valorisation et à la diffusion des résultats de la recherche dans le domaine des patrimoines et de l’architecture.
L’association française des éléments inscrits sur les listes du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, surnommée France PCI, fédère les représentants des communautés, des personnes morales et des collectivités territoriales ayant porté la candidature d’un élément présent sur le territoire français pour une inscription sur la Liste Représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Depuis près de 40 ans, la Maison des Cultures du Monde contribue activement à enrichir la connaissance des diverses formes du patrimoine culturel immatériel et de leurs origines, à travers la recherche, la documentation et la programmation d’expressions du monde entier, des publications, colloques et projets en collaboration avec l’université, les professionnels, les artistes et les praticiens. Elle est aujourd’hui une association reconnue dans le paysage culturel français pour son savoir-faire unique dans tout ce qui a trait à ce patrimoine singulier. C’est à ce titre qu’elle a été désignée comme « Centre Français du Patrimoine Culturel Immatériel ».
PCI est l'abréviation de « patrimoine culturel immatériel », c'est-à-dire l'ensemble des pratiques,expressions ou représentations qu'une communauté humaine reconnaît comme faisant partie de son patrimoine, parce qu'elles procurent à ce groupe humain un sentiment de continuité et d'identité.
Comment peut-on utiliser l'emblème du PCI ?
Selon la charte d’utilisation de l’emblème définie par le Ministère de la culture, celui s’applique en particulier à la valorisation des activités suivantes de sauvegarde, transmission et promotion du PCI : stages de formation, ateliers de transmission, manifestations culturelles, exposition, productions audiovisuelles et publications imprimées, congrès, séminaires et conférences, créations artistiques, attribution de prix.
Le comité de suivi de l’emblème au niveau national a renforcé cette charte d’utilisation en précisant à travers un manifeste les objectifs que tous ces supports et outils de communication cités auparavant doivent illustrer afin de donner une image positive, uniforme et en phase avec les enjeux définis dans le Plan de sauvegarde de la pratique.
L’emblème est toujours accompagné de l’emblème de l’UNESCO et ne peut être utilisé séparément.
L’utilisation de l’emblème de la Convention peut être autorisée dans les cas de patronage, d’arrangements contractuels et de partenariats ainsi que d’activités promotionnelles spécifiques.
Les deux critères principaux pour évaluer toute demande de l’emblème sont les suivants :
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