Légende photo : Le Suchaillou, Pierre Sèche Haute-Loire, Mehdi Dolmy, 2023
En juillet 2010, le métier de murailler est reconnu métier rare, inscrit à l'inventaire national du Patrimoine culturel immatériel (PCI) par le Ministère de la Culture.
L'INVENTAIRE NATIONAL DU PCI → LIRE LE RAPPORT DU SÉNAT 2021 →
Spécialiste des maçonneries à pierre sèche, le murailler intervient dans la construction et la restauration des murs de soutènement, de clôture et des bâtis. Il assemble des moellons tout-venant de pierre, bruts ou ébauchés, posés sans mortier.
Le 24 décembre 2015, l'Arrêté désigne murailler, spécialité de maçon du patrimoine dans la Liste nationale des métiers d'art relative à la qualification artisanale et au Répertoire des Métiers (cf. Journal Officiel n°0026 du 31 janvier 2016 texte n° 48). Cette liste est établie conjointement par le Ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, la Ministre de la culture et de la communication et la Secrétaire d'Etat chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire.
Le 28 novembre 2018, la Comission intergouvernementale de l'Unesco inscrit l'élément "L'art de la construction en pierre sèche : savoir-faire et techniques" sur la Liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette candidature a rassemblé une communauté de 8 pays - Croatie, Chypre, Espagne, France, Grèce, Italie, Slovénie, Suisse.
EN SAVOIR PLUS + SITE DE L'UNESCO →
En 2019, la pierre sèche est adoptée par la 10e Conférence du Conseil de l’Europe sur la Convention européenne du paysage.
Les constructions en pierre sèche participent à l’identité des territoires : elles participent à la préservation de l’environnement et du cadre de vie.